Dans le cadre de nos manifestations estivales, nous avons reçu une nouvelle fois « l'escola de bodegas de Villardonnel » dirigée par Sophie Jacques. Ce soirée a été organisée en l'église Saint-Jean d'Arfons le quatre août dernier.
Une forte délégation de « sonneurs » ont accompagné Sophie pour nous offrir ce concert et nous faire redécouvrir l'impressionnante sonorité de cette cornemuse typique de la Montagne Noire.

Nous avons retrouvé une très belle lithographie intitulée " Vue de la prise d'Alzeau et du monument érigé par les soins de Mr le duc de Caraman", dessinée "d'après nature par Raynal et lithographiée par Deroy; imprimée chez Kaeppelin et Cie, 15 Quai Voltaire.

Depuis longtemps nous tentons d'imaginer qu'elles étaient les limites des propriétés des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui fondèrent l'hôpital d'Orfons dans les années 1150. Celles-ci apparaissaient dans plusieurs chartes du XIIIème siècle concernant la restitution de ces terres hospitalières usurpées par les seigneurs de Dourgne durant la période troublée de la « guerre contre les Albigeois » : charte de restitution de Raymond de Dourgne -1237-, de Guilhabert de Rossilles – 1240- ; donation des frères Bonet -1245- dans laquelle on retrouve une mention qui intéresse notre propos « qui termini sunt de cruce que est supra tortalis». La plupart du temps on trouvait la mention " délimitées par les croix de sauveté" « infra cruces que antiquitus en terminis ». Malheureusement les limites désignées étaient imprécises et de nombreux toponymes ont disparu depuis.

Miamont

Une très belle sortie pour un groupe d'une dizaine d'amis venus de Puylaurens, Toulouse.... conduite par Rosy Guilhem une vraie amoureuse de nos forêts, agrémentée d'un pique-nique au soleil près de la rigole aux Cabanelles. Après avoir "salué" la belle et ancienne borne de Miamont,nos pas nous ont conduit sur les anciennes limites entre Ramondens (Dominicaines de Prouilhe) et la forêt de Cayroulet (propriété des Chartreux d'Escoussens), on le groupe a retrouvé une des bornes (début XVIème siècle) gravée de très belle façon mais qui est aujourd'hui en grand danger. Elle est en schiste et se délite verticalement.

Gravure représentant  la base de la digue

Le 10 juin dernier, l'association « Vivons Arfons » a publié sur sa page Face-book (que je vous invite à consulter) un article abondamment illustré qui vante les mérites de « notre Lampy » tel qu'il est défini dans leur texte. Il faisait suite à la remise en eaux du bassin après d'importants travaux. Complètement vidé, ce qui n'était pas arrivé depuis 2003, le barrage et ses environs proches étaient strictement interdit au public jusqu'à fin février 2016, (arrêté VNF du 28/08/2015).